Les journées annuelles de la Société Française de Systématique se déroulent cette année à l’Université de Rennes 1 du 15 au 17 juin. Ce sont Maxime Hervé, Stéphane Derocles et Paul Simion qui nous invitent à discuter les contours de l’espèce (présentation ci-dessous). Ce thème vous inspire ? N’hésitez pas à nous communiquer vos propositions de communications orales et / ou posters (orateur, titre et un court résumé) jusqu’au vendredi 27 mai. Les inscriptions seront ouvertes le 2 mai. Pour toute information ainsi que pour le dépôt de communications vous pouvez consulter le site dédié aux journées https://fr-systematique.sciencesconf.org/, ainsi que le site de la SFS https://sfs.infosyslab.fr/. Ces journées seront prioritairement en présentiel même s’il sera possible de les suivre à distance. L’assemblée générale de la SFS aura également lieu le 17 juin.
Nous espérons nous retrouver nombreux et nombreuses pour faire le point sur ce concept fondamental, parfois insaisissable et totalement systématique qu’est l’espèce !
La SFS
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LES CONTOURS DE L’ESPÈCE: CONCEPTS, APPROCHES ET APPLICATIONS
La systématique a pour objectif l’établissement de systèmes qui organisent la compréhension du vivant, dans son histoire évolutive et dans sa diversité. Ses systèmes de classification reposent sur le concept fondamental d’espèce. Mais comment définir une espèce ? La biodiversité est un continuum produit par des processus évolutifs eux-même continus, alors comment la discrétiser, comment établir les contours des espèces ?
De nombreux concepts d’espèce ont été proposés au fil de l’histoire de la systématique et avec eux de nombreux critères de délimitation d’espèces ont été développés. Faudrait-il concevoir l’espèce à l’échelle des organismes, des génomes ou bien de l’histoire évolutive ? La reconnaissance d’unités de reproduction est obscurcie par les hybridations et les processus continus de spéciation, tandis que celle des unités de structure est obscurcie par la diversité cryptique, et que celle des unités moléculaires est obscurcie par des événements évolutifs horizontaux. Complexe, parfois controversée, la délimitation des espèces est pourtant fondamentale pour l’étude de la biodiversité, en biologie évolutive comme en écologie.
Quel concept de l’espèce, quelle méthode de délimitation choisir pour quel domaine d’étude ?Est-il possible de réconcilier les notions d’espèces dans un concept unifié, intégratif ? Quelles sont les conséquences de la mise en œuvre d’une approche plutôt qu’une autre sur notre compréhension du vivant ?
Cette année, les journées de la SFS plongeront au cœur de la notion centrale de la systématique en accueillant des intervenants qui discuteront des différents concepts possibles de l’espèce, des différentes approches et critères permettant d’en dessiner les contours, et de la mise en application de ces méthodes en systématique et en écologie.
La Société Française de Systématique remet un prix annuel dédié à la mémoire de Jacques Lebbe. Ce prix d’une valeur de 300 euros et de trois ans d’adhésion à la SFS a pour but de soutenir les étudiants en récompensant des travaux de mémoire M2 développés en systématique, qu’elle soit théorique ou appliquée à une étude de cas. Pour plus de détails, ainsi que pour les modalités de candidature veuillez cliquer sur l’adresse suivante : https://sfs.infosyslab.fr/index.php/prix_lebbe/
Nous vous invitons d’envoyer vos candidatures à l’adresse syst.contact@gmail.com jusqu’à la date limite du 29 avril 2022.
La SFS est membre de la Fédération BioGée dont les premières journées annuelles se tiendront à Rouen les 20, 21 et 22 mai 2022 sur le thème de la renaturation et de « la nature en ville ».
A cette occasion, BioGée est à la recherche de volontaires pour :
– aider, voire tenir un stand de la SFS dans le salon du livre, à l’entrée des conférences des 20 et 21 mai ;
– animer des sorties nature ou santé en ville (tous frais payés).
Si vous êtes intéressé(e) pour aider à l’organisation de ces journées, n’hésitez pas à contacter la fédération BioGée par l’intermédiaire d’un formulaire de contact disponible sur leur site (www.biogee.org/index.php/contact/)
Par ailleurs, vous trouverez également sur le site de BioGée, le bilan de l’audience du 22 novembre 2021 auprès du cabinet du ministère de l’éducation nationale de la jeunesse et des sports et le Relevé de recommandations de BioGée sur la formation en sciences et technologies du vivant, de la Terre et de l’environnement pour le professorat des écoles.
Les orientations de ce texte font écho et complètent les conclusions des journées SFS 2021 sur « Enseigner la systématique (aujourd’hui et demain) ».
Après leur report à cause de la situation sanitaire, nous avons le plaisir de vous annoncer que les prochaines journées annuelles de la systématique « Enseigner la Systématique : aujourd’hui et demain », organisées par Guillaume Lecointre et Régine Vignes-Lebbe, se tiendront en présentiel du lundi27 septembre 2021, 13h au mercredi 29 septembre 2021, 13h. Les journées auront lieu dans le grand amphithéâtre d’entomologie du Muséum national d’Histoire naturelle à Paris, 45 rue Buffon.
Enseigner la systématique (aujourd’hui et demain)
L’enseignement de la systématique, que ce soit à l’école élémentaire ou à l’université, est longtemps resté obsolète, accusant deux siècles et demi de retard par rapport aux productions de ce domaine scientifique. Quant aux méthodes et aux intentions de la systématique, elles restaient dans le non-dit. Cet état de fait n’est pas étranger au déclin de visibilité de la discipline dans la seconde moitié du vingtième siècle. Depuis le début du siècle présent, les choses ont changé. La systématique est redevenue visible, par des chemins détournés : les préoccupations à l’égard de la perte de biodiversité, la popularisation de la phylogénie, l’engouement pour l’approche moléculaire de la caractérisation de la biodiversité. À travers les clés de détermination, la systématique s’illustre par une approche pragmatique de la biodiversité. Par les classifications, elle adopte une approche ontologique. Par la phylogénie, elle manifeste son cahier des charges historique. Continue-t-on à confondre les trois dans l’enseignement ? Lesquelles de ces composantes sont-elles enseignées, et à quels niveaux ? Vingt ans après le rapport de l’Académie des Sciences sur l’état de la Systématique en France, quinze ans après la journée de la SFS consacrée à l’enseignement de la systématique, les acteurs du changement viendront en témoigner, de l’école élémentaire jusqu’au master, avec également un regard sur l’enseignement de la systématique dans des pays francophones voisins. Nous aborderons aussi la question des débouchés en systématique, sous l’angle de la recherche et celui de l’expertise.
14h15-14h45 : Claude GUINTARD, Dr. Vétérinaire, Responsable de l’Unité
d’Anatomie Comparée de l’École Nationale Vétérinaire de Nantes – Oniris.
La place de la systématique dans le
cursus vétérinaire en France en 2020
15h-15h30 : Jérôme DEPAQUIT, Professeur de Parasitologie-Mycologie
médicale à la Faculté de Pharmacie de Reims, & Hubert FERTÉ, Maître
de Conférences émérite de parasitologie à la Faculté de Pharmacie de Reims
Existe-t-il un avenir pour
l’enseignement de la systématique dans les formations de santé ?
15h45-16h : Pause
16h-16h30 : Valéry MALÉCOT, Maître de Conférences de l’enseignement
supérieur agricole, à l’Institut Agro, Agrocampus Ouest
La systématique dans les formations
horticoles et les écoles d’ingénieurs agronomes
16h45-17h15 : Jean-François FLOT, Chargé de Cours, Biologie évolutive
& Écologie, Université Libre de Bruxelles
« As simple as possible, but no
simpler » : les simplifications abusives dans l’enseignement de la
systématique en Belgique
Mardi 28 septembre 2021
9h-9h30 : Monique DUPUIS, Inspectrice Générale de l’Éducation, du Sport
et de la Recherche (IGESR) – groupe STVST (Sciences et technologies du vivant,
de la santé et de la Terre)
Rétrospective sur les programmes
scolaires français en systématique
9h45 – 10h15 : Robin BOSDEVEIX, Docteur en didactique des SVT et inspecteur
général de l’éducation, du sport et de la recherche (IGÉSR)
Didactique de la systématique
10h30-11h : Sophie MATHÉ et Émilie DÉTOUILLON, enseignantes,
responsables du pôle de formation des enseignants du premier et second degré au
MNHN.
La formation des enseignants à
l’enseignement de la classification et de la phylogénie au MNHN
11h-11h30 : Pause
11h30-12h : Bernard RIÉRA, Chargé de recherche CNRS affecté à l’UMR MECADEV et co-responsable des parcours BEVT et Tropimundo (Erasmus Mundus)
Regard sur la Systématique dans des
universités du sud
14h30-15h : Martine SACHE-VELLA et Guillaume LECOINTRE, IA IPR
Établissements et vie scolaire, ex inspectrice de l’éducation nationale,
pilote du groupe national des IEN sciences
État des lieux de l’enseignement de
la systématique au cours moyen
15h15-15h45 : Annabelle KREMER-LECOINTRE et Guillaume LECOINTRE (sous
réserve), enseignante agrégée de SVT
Classification au collège et
pratiques innovantes en inter-degrés
16h-16h15 : Pause
16h30-17h : Johann GÉRARD, IA-IPR de l’Académie de Rennes
État des lieux : une spiralité à
interroger du collège au lycée
Mercredi 29 septembre 2021
9h-9h30 : Jean-Yves DUBUISSON, Professeur de Sorbonne
Université
Enseignement de la systématique en
Licence généraliste : l’exemple de SU
9h45-10h15 : Maxime HERVÉ, Maître de Conférences en
biologie animale à l’Université de Rennes I
L’enseignement de la systématique
animale en Licence et en préparation CAPES-Agreg à Rennes 1
10h30-11h : Frédéric LEGENDRE et Véronique BARRIEL ; Maître
de Conférences du Muséum national d’Histoire naturelle
L’enseignement de la systématique
dans les masters
11h-11h15 : Pause
Séquence des débouchés (15 mn chacun) :
11h15-11h30 : Pierre-Olivier ANTOINE, Professeur à l’Université de
Montpellier, et François BONHOMME, Directeur de Recherches à l’Institut
des Sciences de l’Évolution de Montpellier
La systématique à Montpellier et sa
place à l’Université et dans les laboratoires.
11h30-11h45 : Donald DAVESNE et Véronique BARRIEL,
chercheur post-doctorant
Les débouchés du M2 Systématique,
Évolution et Paléontologie (MNHN-SU)
11h45-12h : Nathalie MACHON, direction de l’école doctorale
« Sciences de la nature et de l’Homme » (ED 227)
Les débouchés après une thèse en systématique à l’ED 227
12h-13h : Table Ronde et synthèse des journées
Avec les témoins Gérard GUILLOT, enseignant au collège, Marie-Laure LE LOUARN, enseignante à l’école élémentaire, Aurélien MIRALLES, chercheur post-doc, Guillaume LECOINTRE, Jérôme MURIENNE, chercheur CNRS, et Régine VIGNES-LEBBE
Nous avons le plaisir d’accueillir Nicolas Puillandre (MCF MNHN-Paris) pour la prochaine conférence des CaféSystema, intitulée « DNA Barcoding, taxonomie ADN et taxonomie intégrative : séparer le bon grain de l’ivraie ». La séance aura lieu le 28 juin de 18h00 à 19h30 en visioconférence.
Dans le cadre de ces séances et afin de favoriser le dialogue autour de la Systématique nous vous proposons la chronique Taxarium, animée par Nicolas Bekkouche. Un taxon particulier sera présenté par séance. De même que la chronique Lexicon, qui portera sur le vocabulaire de la nomenclature, sera animée par Elie Mario Saliba. Un concept sera également présenté par séance.
Résumé Conférence (Nicolas Puillandre) : Les développements conceptuels et méthodologiques des deux dernières décennies ont permis un regain d’intérêt pour la taxonomie alpha, même si le chemin pour combler le “déficit taxonomique” reste long. En particulier, le « problème de l’espèce » ne semble plus si insoluble, et la distinction entre le cadre conceptuel et l’approche pratique de délimitation d’espèce a fait évoluer les pratiques. L’exposé reviendra sur l’essor des approches moléculaires, et notamment des projets de type « DNA Barcoding », qui ont joué un rôle moteur pour la taxonomie, et sur l’intégration de différents types de caractères dans un contexte intégratif qui permet de formaliser l’approche de délimitation d’espèces et de renforcer la robustesse des hypothèses taxonomiques. J’insisterai notamment sur les méthodes de délimitations d’espèces basées sur des séquences ADN, et sur les plateformes SpartExplorer et iTaxoTools, actuellement en développement. Je terminerai par présenter quelques exemples de taxonomie intégrative chez les gastéropodes Conoidea, en insistant sur l’impact que les hypothèses taxonomiques peuvent avoir dans d’autres domaines scientifiques.
Résumé Taxarium (Nicolas Bekkouche) : « Bref aperçu de l’étonnante diversité des Heterotardigrada (Tardigrada, Ecdysozoa, Metazoa) » On a tous entendu parler du tardigrade, cet animal microscopique qui semble pouvoir résister à toutes les conditions extrêmes qu’on a l’originalité de leur faire subir. Ces tardigrades appartenant bien souvent à la classe « Eutardigrada ». Mais comme souvent lorsqu’un organisme est mis sous les projecteurs, leurs congénères sont quelque peu mis de côté. Nous allons donc faire un bref tour de la classification et de la diversité des Heterotardigrades, portant parfois d’incroyables appendices et ornementations, et aux modes de vie variés.
Résumé Lexicon (Elie Saliba) : « Nom scientifique » Les scientifiques utilisent des noms pour désigner des taxons d’êtres vivants se démarquant de ceux utilisés par le grand public. Ces noms, dits noms scientifiques, se veulent non-ambigus, universels et communicables. Mais le concept de nom scientifique, largement utilisé, n’est pas toujours facile à délimiter à travers le monde et l’Histoire. Qu’est-ce exactement qu’un nom scientifique ?
C’est avec un immense plaisir que nous vous invitons toutes et tous à
participer à la première séance des « CaféSystema » : les tous nouveaux
rendez-vous mensuels de la société. Ce récent projet de la SFS a pour objectif
de créer un rendez-vous régulier pour les systématiciens francophones,
afin de diffuser et d’échanger les résultats ou débats actuels
des multiples domaines de la discipline. Nous souhaitons de cette manière
la rendre plus visible et la défendre. Nous espérons aussi que ces séances
seront un formidable moment d’échanges entre les membres de la SFS mais aussi
avec un public plus large, qui bien souvent méconnaît le rôle et l’utilité de
la systématique.
Nous vous proposons dans un premier temps un format par visioconférence simple
(via la plateforme Zoom), mais nous travaillons actuellement à un format
hyper-interactif susceptible d’optimiser la diffusion des connaissances. Nous
espérons que vous en profiterez avec joie très prochainement ! A suivre…
Nous aurons donc le plaisir d’inaugurer les CaféSystema avec une conférence de
Frédéric Legendre (MCF, MNHN-Paris), intitulée: « Origine de l’eusocialité chez les termites : taxons
fossiles et datations phylogénétiques ». Elle aura lieu le mardi
4 mai de 18h30 à 19h30.
Résumé :
L’eusocialité, système social hautement intégré avec des reproducteurs et des
castes stériles, est souvent avancé comme facteur majeur expliquant le
remarquable succès évolutif et écologique des termites. Retrouvée chez une
douzaine de lignées animales, l’eusocialité serait apparue en premier chez les
termites. Mais son âge d’origine ne fait pas consensus, ce qui limite notre
compréhension des facteurs sous-jacents à son évolution. Dater cette origine,
et celles des diverses lignées de termites, est donc un enjeu important qui
requiert de faire dialoguer registre fossile et hypothèses phylogénétiques. Or,
les datations moléculaires se contentent de quelques points de calibrations
fossiles, alors que, pour les termites toujours, les auteurs utilisant des
approches de parcimonie fournissent des estimations d’âges éclairées par leur
seule connaissance du registre fossile. Il en résulte des estimations
divergentes, parfois de plusieurs millions d’années. Profitant d’avancées sur les
méthodes de datations, j’utiliserai l’exemple de l’origine de l’eusocialité
chez les termites pour présenter le ‘fossilized birth-death model’, tel
qu’implémenté dans MrBayes. Ce modèle permet d’intégrer les taxons fossiles et
actuels dans les analyses de datations reposant sur des arbres phylogénétiques.
Les résultats suggèrent que l’origine de l’eusocialité chez les termites
pourrait être encore plus ancienne que supposée (ca. 200 Mya).
Chères amies, chers amis de la Systématique, Nous vous invitons à la prochaine assemblée générale de la société française de systématique. En raison de la situation sanitaire, l’AG se déroulera une nouvelle fois en distanciel. Elle aura lieu le mardi 30 mars à 13h sur Zoom. Comme une partie du conseil doit être renouvelé nous invitons également tous membres désireux de s’impliquer au sein de ce dernier à nous faire parvenir son formulaire de candidature.
La candidature doit être accompagnée d’une déclaration d’intention succincte (pas plus de10 lignes) afin que les électeurs puissent se prononcer en connaissance de cause. À renvoyer avant le 23 mars 2021 à l’adresse mail : syst.contact@gmail.com Sous la forme suivante : Je suis candidat(e) aux élections pour le renouvellement partiel du Conseil de la Société Française de Systématique. Nom ……………………………………………… Prénom …………………………………………. Adresse………………………………………………………………………………………………….. E-mail : …………………………………………… Déclaration d’intention………………………………………………………………………….
Le planning détaillé de l’AG et les modalités du vote vous seront communiqué rapidement,
Comme chaque année, la Société Française de
Systématique remet un prix dédié à la mémoire de Jacques Lebbe. Ce prix d’une
valeur de 300 euros et de 3 ans d’adhésion à la SFS a pour but de soutenir les
étudiants en récompensant des travaux de mémoire M2 développés en systématique,
qu’elle soit théorique ou appliquée à une étude de cas.
Le conseil de la Société Française de Systématique a décidé de reporter une nouvelle fois les journées sur l’état de l’enseignement de la systématique, initialement prévues du lundi 29 mars 2021,13h au Mercredi 31 mars 2021, 13h. Nous tenons absolument à ce que ces journées se tiennent en présentiel or il est peu probable que la situation sanitaire en mars nous le permette. Nous proposons donc les nouvelles dates suivantes : du lundi 27 septembre 2021, 13h au mercredi 29 septembre 2021, 13h. Pour étancher notre soif de discussion systématique, nous vous proposerons à partir du printemps un rendez-vous mensuel en visioconférence : des cours, conférences, des débats autour d’articles, des jeux… Programme à venir !
Dans les années à venir, notre société doit relever des défis importants. D’abord, elle est la seule interface francophone entre les spécialistes de différents groupes taxinomiques. Oui, les spécialistes de foraminifères doivent pouvoir échanger avec les spécialistes de drosophiles, les spécialistes du développement du poisson-clown avec les spécialistes de l’eutrophisation des océans. Il en va de la cohérence de notre compréhension du vivant. Parfois, certains biologistes ne se considèrent pas comme « systématiciens » parce qu’ils utilisent la systématique mais ne la produise pas. D’autres ne se considèrent pas « systématiciens » parce qu’ils créent des espèces de temps en temps mais ne considèrent pas travailler suffisamment sur les concepts de la systématique pour entrer dans la société. Nous avons pour but de favoriser le dialogue entre tous ces acteurs. Nous nous assurons que tout le monde trouve sa place dans la société et nous sommes à l’écoute des besoins de chacun pour que notre société puisse remplir ses missions le mieux possible. Les enjeux de biodiversité à l’échelle globale nécessitent un maximum de collaboration entre nous. Et ce « nous » dépasse évidemment la communauté francophone puisque l’ensemble des sociétés de systématique européennes sont réunies dans la fédération BioSystEu qui œuvre à plus large échelle à la promotion de la systématique. Nous, spécialistes du monde vivant, devons veiller à la plus grande cohérence entre nos spécialités pour que nos travaux passés et futurs résonnent dans les sphères publiques et politiques. La vitalité de notre société est dépendante de sa richesse et de sa représentativité alors parlons-en autour de nous et amplifions nos forces.
Dans les années à venir, notre société doit relever des défis importants. D’abord, elle est la seule interface francophone entre les spécialistes de différents groupes taxinomiques. Oui, les spécialistes de foraminifères doivent pouvoir échanger avec les spécialistes de drosophiles, les spécialistes du développement du poisson-clown avec les spécialistes de l’eutrophisation des océans. Il en va de la cohérence de notre compréhension du vivant. Parfois, certains biologistes ne se considèrent pas comme « systématiciens » parce qu’ils utilisent la systématique mais ne la produise pas. D’autres ne se considèrent pas « systématiciens » parce qu’ils créent des espèces de temps en temps mais ne considèrent pas travailler suffisamment sur les concepts de la systématique pour entrer dans la société. Nous avons pour but de favoriser le dialogue entre tous ces acteurs. Nous nous assurons que tout le monde trouve sa place dans la société et nous sommes à l’écoute des besoins de chacun pour que notre société puisse remplir ses missions le mieux possible. Les enjeux de biodiversité à l’échelle globale nécessitent un maximum de collaboration entre nous. Et ce « nous » dépasse évidemment la communauté francophone puisque l’ensemble des sociétés de systématique européennes sont réunies dans la fédération BioSystEu qui œuvre à plus large échelle à la promotion de la systématique. Nous, spécialistes du monde vivant, devons veiller à la plus grande cohérence entre nos spécialités pour que nos travaux passés et futurs résonnent dans les sphères publiques et politiques. La vitalité de notre société est dépendante de sa richesse et de sa représentativité alors parlons-en autour de nous et amplifions nos forces.
Vous pouvez compter sur un nouveau bureau gorgé d’énergie
que le conseil de la SFS a nommé :
Président – Jérémie Bardin
Vice-président – Guillaume
Lecointre
Secrétaire – Malcolm
Sanders
Secrétaire adjoint – Régine
Vignes-Lebbe
Trésorier – Véronique Barriel
Trésorier adjoint – Marc
Testé
Autres responsabilités :
Communication & Site
internet – Artémis Korniliou
Publication des bulletins – Mathieu
Faure-Brac
Conseillers – Guillaume Billet, Paul
Chatelain, Patrick Martin, Nicolas Puillandre